Le mardi 13 septembre 2022, Monsieur Esvan nous a remis un poème de Gilles Bourhis, le référent scientifique de notre aire terrestre éducative.
Monsieur Bourhis est garde du littoral de la commune de Trégunc. Il participe à la sauvegarde des écosystèmes de Trégunc. Il possède de nombreuses compétences scientifiques et des compétences d’animateur auprès du public.
Il a de plus une passion pour la poésie que notre enseignant a voulu partager avec nous. Voici le poème étudié :
Mardi 20 septembre, nous avons eu le plaisir d’avoir eu la visite de Gilles. Nous avons pu l’interroger sur cette passion.
Il nous a expliqué que son inspiration vient de ses compétences d’observation et de réception. « Le poète voit ce que les autres ne voient pas ».
Il met sur écrit son ressentit, essaie de mettre de la peinture avec des mots.
Il a écrit un recueil de poésies, applique ou non des règles… Longtemps, il a écrit pour lui et ne ressentait pas le besoin de les partager.
Il nous donne une méthodologie pour écrire un poème :
1) Décider de ce que l’on veut parler. 2) Observer, être attentif, être à l’écoute de ses ressentis. Utilisation de tous ses sens : ouïe, odorat, le toucher, la vue, la pensée. 3) Commencer à écrire vite, sans réfléchir aux règles de la poésie, à l’orthographe… 4) Améliorer ensuite son écrit.
Le maître nous a alors proposé de nous rendre pour la première fois dans notre ATE. Après nous avoir expliqué les limites de notre ATE et quelques règles à respecter, nous nous sommes rendus au bois de Kergunus. Nous nous sommes promenés seuls ou en petit groupe dans l’ATE. Nous nous sommes arrêtés là où nous le voulions pour observer, écouter, ressentir puis écrire.
Avant de rentrer, certains élèves ont accepté de lire leur écrit, prémices de très beaux poèmes.
En voici quelques-uns :
Je ressens en moi une berceuse Avec des bruits, Des feuilles, Des oiseaux et du vent.
Des endroits très beaux, Des cachettes entre les cailloux et les buissons, Des arbres naturels en forme de maisons, Une pierre qui se prend pour un éléphant.
Kellyan
Les oiseaux chantent dans la forêt
Le bruit des feuilles mortes écrasées par les pas des enfants les accompagne.
Le ruisseau se dandine derrière les arbres pour qu’ils poussent malgré la sécheresse.
Les orties piquent les enfants pendant que les abeilles se nourrissent du nectar des belles fleurs.
Alexis Etre perdue
J’aimerais me perdre dans cette forêt Je mangerai des mûres Je me débrouillerai
Je veux me perdre Parce que c’est beau ici
Tout à l’heure, j’ai vu une cabane Je m’y blottirai Je grimperai dans les arbres
Je veux me perdre Parce que c’est beau ici
L’herbe est bien verte, c’est l’endroit parfait Les feuilles chantent dans les arbres Les châtaignes tombent au sol Les oiseaux chantent
…
Valentine